mercredi 7 juillet 2010

Chère mystérieuse Lillian Dawes


Résumé: "Il y a presque toujours dans la vie un moment clé, un point divisant le temps entre un avant et un après - un accident ou une histoire d'amour, un voyage ou peut-être un décès".

Ainsi commence le récit que fait Gabriel, dix-sept ans, de l'été qui changea le cours de sa vie. Renvoyé du pensionnat, il s'installe à Manhattan chez son frère Spencer, qui a renoncé à la carrière diplomatique pour la bohème littéraire.

Enivré par sa liberté toute neuve, Gabriel goûte aux plaisirs de la ville et croise le chemin de Lillian Dawes. Artiste ? Aventurière ? Espionne ? Cette jeune femme, indépendante et mystérieuse, est de celles qui enflamment l'imagination des hommes. Ni Spencer ni Gabriel ne sortent indemnes de cette rencontre...


Mon avis: Ce qui m'a attiré vers ce livre, c'est d'abord la couverture: cette femme au manteau rouge, nous regardant d'un regard un peu espiègle et rêveur, m'a intrigué. Puis, ce fut la 4e de couverture qui a fait que j'ai voulu lire ce livre: le fait que l'histoire se passe à New York n'y est pas étranger: j'adore cette ville.
Où est ce que je veux en venir, vous demandez vous? Eh bien tout simplement au fait qu'une couverture et un résumé de livre peut être trompeur. Et on ne le sait qu'après avoir lu le livre.
Le livre n'est pas mauvais, loin de là. La plume de Katherine Mosby est plaisante, charmante et raffinée (comme cela est indiqué sur la 4e) et pas du tout snob.
En fait, tout le contraire de ces personnages. Ces gens de la petite bourgeoisie new -yorkaise, ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, égocentriques, se laissant vivre, m'ont exaspéré au plus haut point. Et le narrateur, Gabriel, 17 ans, n'est pas épargné. L'entendre parfois se plaindre et geindre m'énervait. C'est un petit con prétentieux, qui ne fait rien de ses journées et qui ne pense qu'à flemmarder. Qu'est ce qu'il a pu m'énerver! Et malheureusement pour moi, l'auteur nous raconte l'histoire à travers lui, à la première personne, ce qui accentue encore plus le moi je, moi je.

Les seuls personnages qui ont trouvé grâce à mes yeux sont Tante Lavinia, vieille femme excentrique qui forme un couple charmant avec M. Phipps, son chien. A chacune de leur apparition j'avais un petit sourire en coin.
L'autre personne fut cette mystérieuse Lillian Dawes que veut rencontrer Gabriel à tout prix car il est tombé sous son charme. Je dois dire que moi aussi. Et si je suis allé au bout du roman c'est pour avoir le fin mot de l'histoire et trouver la clef du mystère. Cette chère Lillian Dawes aux multiples talents et multiples identités est la seule personne que je n'ai pas eu envie de baffer. Surement parce qu'elle ne vient pas de ce monde bourgeois qu'elle fréquente pourtant.
Et je dois dire que j'ai été surpris par la résolution de ce mystère.

En conclusion, ce n'est pas une lecture qui restera dans ma mémoire bien longtemps. J'ai été charmé par la plume de Katherine Mosby mais son personnage Gabriel m'a trop énervé pour que le charme fut complet et ma lecture totalement agréable.

Je remercie les éditions Folio et Livraddict pour ce partenariat.

Katherine Mosby: Sous le charme de Lillian Dawes (The Season of Lillian Dawes), Folio, 347 pages, 2009

1 commentaire:

  1. je te rejoins dans ton commentaire.... je devrais finir ce livre aujourd'hui, et si la fin est un peu moins poussive qu'une bonne partie du livre celui ci ne fera pas partie de mes coups de cœur !

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